01-URIQUE
03-PERFUZZ
04-AILÉ ELLE AIME
08-LA FÉE DE BORÊVE
18.L’OISEAU SANS ELLE
01-URIQUE
Que faut-il faire ?
Faut-il n’être que libre comme l’air ?
Ou bien suivre la fibre qui vibre au son de l’imperceptible sensation qui vous mène, vous et vos idées dans des lieus jamais visités. Les compartiments qui forment l’immense réseau de ce qu’ils appellent le cerveau ne sont plus que des esclaves suis-generis qui accablent le rêve du matin de pisse de sang et d’excréments. Comme s’ils n’avaient rien de mieux à faire rêver, comme si les bons rêves ne trouvaient leur utilités que dans le réveil lucide qui transforme le bonheur en acide. Si fort si puissant de vérité qu’il pousse l’optimisme dans ce qu’ils ont appelés le suicide. Plongeant le sujet dans un état ou seul le délicat ronronnement apaise pour quelque temps la croissance de cette sphère au milieu de son ventre. Mais juste pour un moment car déjà elle rentre dans la matière de chaque éléments pour appliquer indifféremment sa destiné.
Elle rentre violemment
S’installe solidement
Gonfle doucement
Et éclate discrètement
Elle rentre discrètement
S’installe doucement
Gonfle solidement
Et éclate violemment
Bienvenus au cœur de la synapse. Vous pouvez observer sur votre gauche les neurotransmetteurs qui s’activent et qui nous reconnaissent comme un des leurs. Modifiant ainsi le processus nerveux qui reflètent le passage à un autre état de conscience. Veuillez ne pas attacher votre ceinture pour rentrer pleinement dans ce qui ne pourra être évité. Pour prendre de plein fouet la vrai valeur que ce changement d’état suppose. Car notre seule présence suffit pour engendrer la chaos, dans le sens où, en étant ce que vous êtes vous participez au fonctionnement de ce qui vous échappe. Le moindre de vos actes, la plus petite pensée qui vous pouvez emmètre se verra devenir un pièce de ce grand puzzle sans solution.
A votre droite vous pouvez admirer la sérotonine en action. Elle aussi comme nous tous joue son rôle. Rôle qui de prêt paraît anodin, mais qui devient lorsque l’on en mesure les conséquences un facteur qui a su se rendre indispensable dans la construction du grand puzzle.
Nous allons maintenant vous laisser plonger dans les eaux de Letha. Pour éviter toute complication nous vous demanderons d’arrêter toute activité cérébrale consciente et de vous laisser guider par les bribes enfouies de ce qui reste d’animal, d’instinctif en vous. Vous n’êtes plus qu’un élément impuissant dans l’infini et vous devrez agir en tant que tel.
Petite aile et N, aime bien le petit plis,
petit à petit, né du ce qu’elle aime
Transmis à l’autre lui, trop petit d’être assis, là sans aile
ne pouvant plus voler, il rêve des ailes et aim-
-erait une petite clef, un petit brin de sérénité
Restons calme tout va bien, nous sommes justes observés, scannés.
Ne bougeons surtout pas, ne pas être flou.
Regardons nous dans les yeux ou continuons à téléporter dans nos rêves le souvenir du N ailé.
Petit trait d’elle et c’est le N, nano, narco, necro
Complètement dybil, complètement accro
Petite aile et N, aime bien la subtile
douceur
pour l’esprit qu’est la lenteur
Alchimiste du bonheur, c’est elle qui aila lu
ce peut-il qu’elle et lui ?
Petite et N
Petite télé saine
néanmoins hypnotique
petite telle est N
de sa force magnétique
Arrêtons tout déconnexion en cour, ne pas penser
résignez-vous
c’est à votre tout de ne plus rêver
Bonjour madame la Fée de Borêve
J’pensais à comment c’est passée la journée de demain
elle ne fut pas brève
Le bonheur sucré sur la bouche, sur son nez, sur ses mains
Sur ses oreilles et ses Cheveux
Les cinq dans une nouvelle configuration
C’est pas pareil dans ses yeux
Que le programme d’avant la variation
Tout noir et tout crispé qu’il était
Le vilain système électrique en déconstruction
Masomikaze taxidermizé
Il n’arrivait pas à ce que la phrase finisse par « on »
Donc champignon, crayon, citron, tu sens bon
en fait c’était facile
Tellement simple depuis comme jour-bon
A l’envers du côté pile
Car le côté face cachait l’indylibile cachait les traces qui petit à petit nous on ….
HEY HO !!!
…
Bom bom bon bon bonjour
Madame la fée de Borêve
J’trouve pas l’aéroport
J’vais peut-être pas atterrir
de fait rien n’était mort
Ho mais quel beau sourire
Il doit y avoir une erreur
Vous avez du vous tromper
Une dose inévitable de malheur
En rendant la monnaie
Une chose inconfortable dans le bonheur
Doit y avoir un prix à payer
Non ? Même pas un petit bloc de viande hachée qui va tomber sur nos tête ?
La perspective est inversée
Elle ne se finit plus en tête
d’épingle mais s’ouvre
Le mot en our est-ce peut-être
Ici chaud il fait
De beaux rêves avec vous
Vous vos luptueuses,
douce, calme
bon bien et bin dis donc hein
C’est l’histoire de cet oiseau schizo fresne, dont les deux personnalités
tellement liées une à l’autre dans un tout homo gène
C’est l’histoire d’un miroir très précis
réglé à 40 000 dpi
Fixé face à l’oiseau mal réglé, mutant de la longueur des ailes
C’est l’histoire d’un oiseau détourné de la logique des parallèles
C’est l’histoire du jour et de la nuit
du jour sans nuit, de la nuit qui s’ennuie
le jour sans lui
C’est l’histoire d’un oiseau avec une aile plus courte les jours plus longs
C’est l’histoire d’une nuit plus courte
L’oiseau l’aile plus longue qu’elle
L’oiseau le jour comme la nuit s’ennuie sans ailes